In Pensées pour une saison – Printemps, #56.
Enfant, je me révélais plutôt perceptif, tant de mon environnement que dans mes relations. Longtemps, j’ai cru que je percevais bien parce que j’étais capable de me concentrer sur mes perceptions. C’était trivialement vrai, mais si partiellement… que c’était tout faux ! À l’envers, en définitive.
C’est parce que je perçois beaucoup dans mon champ périphérique, visuel ou auditif, que je ressens comme un besoin vital de me concentrer, souvent, tout le temps. Ma capacité de concentration est un effet, pas une cause de ma faculté de perception. Une nécessité de survie. Développée à l’arraché sur ma nature rêveuse. Sinon je deviens fou. Vital rassemblement intérieur… Le samâdhi des bouddhistes.
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